Maîtriser ses coûts, assurer la traçabilité pour la conformité réglementaire et renforcer le reporting RSE : mesurer ce que vous jetez est le premier pas vers une gestion optimisée. En 2025, la loi AGEC impose aux entreprises d’augmenter leur recyclage, de trier à la source et d’intégrer les biodéchets selon leur volume.
Établir ses indicateurs de base
- Tonnage total de déchets produits (par flux : papier/carton, plastiques, déchets dangereux, biodéchets…) : fondamental pour savoir où se situer.
- Taux de valorisation = quantité de déchets recyclés ou valorisés ÷ total des déchets produits : permet de mesurer l’efficacité.
- Coût de traitement par tonne ou par flux : comprenant collecte, transport, traitement ; aide à identifier les postes coûteux à améliorer.
Suivre l’évolution dans le temps et comparer
- Ratio déchets produits / chiffre d’affaires ou / nombre d’employés : rend l’indicateur comparable entre sites ou périodes.
- Fréquence et respect des collectes planifiées : retards ou oublis signalent des dysfonctionnements qui coûtent cher.
- Taux de non-conformité ou de rejet de flux dus à des erreurs de tri : indicateur d’un besoin de formation ou d’amélioration des consignes.
Valoriser pour le reporting RSE et la conformité
- Traçabilité complète via bordereaux de suivi pour les déchets dangereux ou spécifiques, enregistrement des destinations finales.
- Indicateurs de réduction des déchets à la source : volume de papier réduit, optimisation d’emballages, substitution de matériaux.
- Rapports réguliers internes / externes montrant les progrès, les économies réalisées, la réduction des émissions liées aux déchets.
Un suivi bien structuré permet non seulement d’être conforme aux obligations légales, mais aussi d’identifier des leviers de réduction des coûts, d’augmenter la durabilité des opérations, et de renforcer la crédibilité auprès des partenaires ou clients. Vous voulez aller plus loin avec des indicateurs personnalisés pour votre activité ? Notre équipe vous accompagne dans cette étape.